Posté le 13 mai 2017 - par jimbipolar

 » Du couscous dans le pudding  » de Yamina Mazzouz, Masterchief, masterpiece !

Salut les amis !

Je vous rassure, je ne vais pas vous parler d’un livre de cuisine, quoi que certains passages se déroulent bien dans une cuisine, mais d’un petit bijou à l’ancienne qui aurait largement sa place dans l’ancienne collection du Masque, vous savez les petits formats jaune et orange, à l’époque où tous les éditeurs ne voyaient pas encore que par le grand format, mais je m’égare ( du Nord )…

Remarquez ça tombe bien, c’est de là que part Norah notre héroïne pour rejoindre Les Cornouailles en Angleterre où elle a trouvé un emploi de domestique dans une famille bourgeoise. Norah ? Elle part pour quitter une cité qui aurait dû être rasée il y a au moins trente ans, comme tant d’autres, pour s’éloigner d’une société patriarcale, pour éviter les « t’es bonne » et compagnie, pour vivre tout simplement enfin !

Arrivée à bon port, elle rencontre son employeur qui lui fait remarquer qu’elle a bidonné son C.V. et Norah lui répond franchement avec des arguments imparables, alors le Rouquin ( sont tous roux, là-bas, sauf les blonds et les bruns, CQFD) elle lui plait bien la gamine, alors il décide de la garder à l’essai.

Les personnages de Yamina Mazzouz ont du chien et forment une belle équipe, tous ont des secrets et qui peut bien être le tueur ? Quel est son mobile ? C’est simple, ce livre je l’avais amené en Espagne pour contraster avec la pluie et je l’ai lu d’une traite, cela faisait des années que ça ne m’était pas arrivé ! Un vrai régal ! J’aimais déjà le couscous et le pudding alors à cette sauce j’en reprendrais bien tous les jours ! Et puis le coup du fusil hypodermique c’est vraiment, damnerde, j’ai failli me trahir, je n’en dirai pas plus…

J’en profite pour dire à l’éditeur que Yamina mérite beaucoup mieux que cette vilaine couverture, l’imprimeur était en panne de couleurs ? Prenez en soin, c’est un talent rare, je vous remercie quand même de l’avoir éditée.

Comme vous l’avez compris j’ai adoré, n’hésitez pas à suivre Yamina, c’est une grande du polar, on en reparle dans cinq ans, voire avant !

Votre Jim.